Episode 10
- renardvero66
- 29 août
- 2 min de lecture
Réactions de survie : quand le corps se protège

Carte 0 : Avant de continuer…
L’épisode 9 a pu réveiller des choses.
Pour certaines personnes dissociées, il a même pu être perturbant.
C’est normal.
Quand le corps a vécu un trauma, il met en place des mécanismes de survie.
Dans cet épisode, je prends le temps de les expliquer, pour mieux les comprendre et surtout, pour les accueillir avec bienveillance.

Carte 1 : Le corps réagit pour survivre
Face à un danger, le corps ne réfléchit pas. Il agit.
Il choisit une réponse instinctive :
Fuite, Combat, Figement, Négociation.
Ces mécanismes protègent… mais peuvent aussi nous couper de nous-mêmes. Nous dissocier.

Carte 2 :
Le figement, une impasse silencieuse
Chez les animaux, après le stress, le corps décharge : Ils se secouent, baillent, se roulent…Puis ils reprennent leur vie.
Chez l’humain, cette décharge ne se fait plus. Lors du figement, le corps se dissocie, et l’énergie reste bloquée. Parfois pendant des années.

Carte 3 :

Le cheval perçoit ce que le corps tait
Le cheval sent ce qui est là… même quand les mots ne disent rien.
Il perçoit la tension, le retrait, l’absence. Il ne juge pas. Il réagit avec présence.
Et parfois, il s’arrête. Il attend que le corps revienne.
Carte 4 :
Quand le corps ne répond pas
Dans certains exercices, le corps est invité à bouger. Mais parfois, il ne peut pas. Ou il agit sans conscience. Le cheval le sent et dans ce silence, quelque chose devient évident, un espace s’ouvre.
Carte 5 :
Retrouver le chemin du corps

La médiation équine ne force rien.
Elle propose.
Elle accompagne.
Elle invite à ressentir, à revenir doucement dans le corps.
À dénouer ce qui est figé.
À retrouver le lien à soi.
Carte 6 :

Un processus respectueux
Ce chemin demande du temps. De la sécurité. De la douceur.
Le cheval est là, stable, bienveillant et
je suis là aussi, pour soutenir.
Pour accompagner.
Pour accueillir ce qui émerge, sans jugement.
Carte 7 :
Une présence partagée
Ce chemin vers soi ne se fait pas seul.
Il se fait à deux. Ou parfois à trois, avec le cheval. Dans le respect du rythme, du corps, du silence. Et dans une présence qui ne force rien.
CONCLUSION
Si tu te sens touché par ces mots, prends le temps.
Respire.
Et sache que tu n’es pas seul.
Je suis là, avec le cheval.
Pour t’accompagner, à ton rythme.
Dans le respect de ton corps, de ton histoire, de ton silence.





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